Un homme. Seul.
Sous la pluie battante
Attends sa destinée.
Une recherche.
L'emporta en une transe.
Il le ferait.
Partir à la recherche, du trésor passé.
Comme un jeu enfantin, un regard d'assassin.
Il devrait se battre.
Rencontrez d'autres concurrents.
Avides de ce trésor.
La chasse allait bientôt commencer.
Sur un terrain inconnu.
Sans plus d'information, il avançait dans le noir ...


Il se trouvait là, dans le huitième arrondissement parisien, la plus belle avenue de cette ville d'arts et de cultures diverses, L'avenue des champs Élysées.

Situé au nord-ouest de la ville. Ils commencent à la place de la Concorde, où se dresse l'Obélisque, et s'étendent sur 1 910 mètres, d'est en ouest, sur terrain plat dans la première moitié, puis en montée jusqu'à la place Charles-de-Gaulle (ancienne place de l'Étoile, au sommet de la butte de Chaillot), au centre de laquelle se trouve l’arc de triomphe de l'Étoile. Sa largeur est de soixante-dix mètres.Son tracé rectiligne offre une longue perspective née du palais du Louvre, dans laquelle s'alignent la statue équestre de Louis XIV dans la cour Napoléon du Louvre, l'arc de triomphe du Carrousel, le jardin des Tuileries, l'Obélisque, l'arc de triomphe de l'Étoile, et plus loin à l'ouest, en dehors de Paris, l'arche de la Défense. Il s'agit de l'axe historique de l'ouest parisien.

Notre protagoniste se trouvait en face d'un magasin d'une célèbre marque au crocodile. Il se tenait adossé contre le mur de l'enseigne et jaugeai du regard les passants, son casque sur les oreilles ; celui ci n'était même pas allumé, mais au moins il se fondait dans la masse des badauds ...
Le descendant Ogawa n'était pas de ceux qui s'émerveillent pour n'importe quoi, mais il s'étonnait quand il le fallait, d'après lui, c'est à dire lors de son passage près de la tour Eiffel, car pour lui c'était l'un des seuls monuments parisiens qui méritaient d'être admiré. Contrairement au stéréotype du japonais à Paris, il ne prit aucune photo sauf avec les restaurateurs japonais du quartier latin, seul endroit où ce sont des vrais japonais et non des coréens, chinois ou autres asiatiques cherchants à se faire de l'argent facile ; car après tout la cuisine japonaise est plus coûteuse que la chinoise ...

Hero -> Skillet ♪♫ fut la chanson que Hyobe choisi à écouter lorsqu'il se décida à mettre un peu de son dans ses écouteurs, il ne supportait plus le bruit de la ville, il devait être quatre heures de l'après midi, la pluie battait toujours autant, mais elle n'empêcha pas le jeune manieur à se diriger vers la butte de Montmartre.

Montmartre est une ancienne commune française du département de la Seine. Elle est annexée en 1860 par Paris. Son territoire depuis, constitue pour l'essentiel le 18e arrondissement de la capitale, une fraction ayant été attribuée à la commune de Saint-Ouen.
La colline sur laquelle est bâtie Montmartre est le point culminant de Paris (130 mètres) ; on accède à son sommet par funiculaire ou en empruntant un escalier de 222 marches. Cependant, la rue la plus haute de Paris est la rue du Télégraphe dans le 20e arrondissement. La butte Montmartre est située dans le nord de la capitale. C'est l'un des endroits les plus visités par les touristes.

Hyobe qui n'était pas feignant habituellement mais il prit le funiculaire, *Autant garder des forces pour le "jeu" ... Surtout qu'il va surement bientôt débuter ..* ; il descendit et se planta dans contre un arbre, toujours sa musique sur les oreilles, il resta prostré ainsi tout l'après midi et la soirée. Le soleil, enfin la pluie surtout, tira sa révérence et disparut pour laisser place à son opposée la lune. Celle ci étincelait dans un ciel découvert et faisait luire le toit du Sacré coeur. Dommage que les artistes parisiens ne peignait pas cette scène plutôt que faire des caricatures des touristes fascinés par ces artistes des beaux-arts déchus ... mais chut ne le répétez pas cela détruirait leur profession ...

Les cloches sonnent.
Les oiseaux de nuit sortent de leurs caveaux, pour rejoindre leurs cages.
Un bruit de moteur.
Une limousine, deux, trois, quatre passent.
Puis plus rien.
Néant.
Le silence nocturne n'existe pas en ce lieu.
En cette ville.
Mais avant tout le silence est rare en cette époque de transitions.
23 heures.
Une journée va bientôt s'achever.

La ville commence à rendre un soupire de soulagement, bien qu'elle ne pourra pas se reposer tant qu'il y aura de la vie, *tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir* se répétait Hyobe en souvenir de son maître ... Le jeune homme finit par sortir de ses pensées nostalgiques pour repenser à son objectif, la convoitise des oeufs. Non pas en chocolat mais des oeufs très spéciaux, pas aussi dangereux que ceux d'embryon de Kishin mais ils n'étaient pas négligeables.

Cela faisait maintenant 2 semaines que l'élève de Shibusen était tombé sur un livre à la bibliothèque de l'institut, bien que l'on pourrait dire que c'est le livre qui lui soit tombé dessus.

Un carrelage blanc au premier étage, ainsi qu'au second. Du parquet au rez de chaussé, et de même au troisième. Des peintures racontants l'histoire de la fondation de Shibusen ainsi que des textes écrits par Shinigami lui même. Des Murs d'étagères remplis de livres, certaines portion de salles interdites aux êtres de niveaux inférieures. En y faisant bien attention ce lieux ne possède pas de gardiens, comme dans toutes les bibliothèques, juste quelques employés qui vérifient qui a le droit de quoi faire, personne ne sait qui dirige en ce lieu.

Hyobe se baladait le long d'un mur du dédale de livre, il n'écoutait rien pour une fois ; il continua son cheminement pendant une bonne vingtaine de minutes et décida d'attraper un livre au hasards, et il tira sur le livre qui fut choisi, hélas ce n'était pas un livre ordinaire, il contait l'incroyable légendes d'une arme légendaire : Excalibur, mais Hyobe préféra remettre cet ouvrage douteux à sa place au milieu de la poussière. En replaçant cet ouvrage, il fit tomber le livre à l'opposé, ce qui dérangea l'air millénaire qui n'avait pas reçu de mouvements brusques se qui fit tombé une vis du troisième étage, qui, lâcha une tablette couverte de poussière et où un livre attendait d'être ouvert depuis un bon moment ...

L'ouvrage littéraire continua sa glissade jusqu'à la rambarde du balcon du niveau 3 et fit le grand saut et tomba sur la tête d'un pauvre manieur qui essayait de sortir de son ennui chronique. L'oeuvre rebondit sur la tête du jeune homme et s'ouvra à une page précise, où une gravure apparaissait ; elle était ouvragée comme jamais une telle splendeur n'était apparu aux yeux de Hyobe depuis si longtemps, il s'agissait d'un oeuf, de couleur rouge grenas/rubis selon la légende, la dorure se promenait le long des dessins de l'objet. La page à coté parlait d'un tournoi légendaire qui avait lieu régulièrement où de tels oeufs étaient mis en jeu, bien évidemment des joyaux comme cela avaient un prix à payer ...

Ce fut ainsi que Hyobe devint un de ces convoiteurs des oeufs ...